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Pastel doux, Pastel à l’huile sur Papier.
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Chanson d’Automne
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
- Paul Verlaine
Publié par Azumi 22 août 2008
dans 13. Le Cercle des Poètes
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Masque nègre
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A Pablo Picasso
Elle dort et repose sur la candeur du sable.
Koumba tam dort. Une palme verte voile la fièvre des cheveux, cuivre le front courbe
Les paupières closes, coupe double et sources scellées.
Ce fin croissant, cette lèvre plus noire et lourde à peine
- où le sourire de la femme complice?
Les patènes des joues, le dessin du menton chantent l’accord muet.
Visage de masque fermé à l’éphémère, sans yeux sans matière
Tête de bronze parfaite et sa patine de temps
Que ne souillent fards ni rougeur ni rides, ni traces de larmes ni de baisers
Ô visage tel que Dieu t’a créé avant…

Invitation au Voyage
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Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Poursuivre la lecture ‘Invitation au Voyage, de Baudelaire’
Publié par Azumi 29 février 2008
dans 13. Le Cercle des Poètes

Vieille chanson du jeune temps
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Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J’étais froid comme les marbres ;
Je marchais à pas distraits ;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son oeil semblait dire: » Après ? «
La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols ;
J’allais ; j’écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
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« Les Génies sont outrés. Cela tient à la quantité d’infini qui est en eux. Ils contiennent de l’ignorer. »
[Victor Hugo]
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